Benoît Hamon l’avait évoqué cet été, Pierre Moscovici l’a confirmé. Le crédit renouvelable, consistant en une réserve d’argent à des taux élevés, va être encore plus fortement contrôlé. Si la loi Lagarde de 2010 encadrait déjà plus strictement ce type de crédit, le gouvernement et les associations de consommateurs estiment qu’il faut aller encore plus loin.
Protéger le consommateur
Ces crédits renouvelables sont notamment pointés du doigt pour leurs dangers, pouvant conduire rapidement les emprunteurs dans un cercle vicieux d’endettements. Benoît Hamon avait insisté sur le lien entre ces crédits et les cartes de fidélités proposées par les grandes surfaces ou sur Internet, comprenant trop de mauvaises pratiques.
La loi Lagarde était déjà prévue pour augmenter la protection du consommateur, avec notamment plus de transparence des institutions financières et une limite à des petits montants. Ainsi de nouvelles règles vont apparaître dans le cadre de la large réforme du secteur bancaire et financier, qui sera présentée le 19 décembre en Conseil des Ministres.
Les effets de la Loi Lagarde